Titre VO : The Dark Duet, book 1: Captive in the dark (2011)
Titre VF : Captive in the dark – t.1
Auteur : CJ Roberts
Traduit de l’anglais ( États-Unis ) par Paule Duverger.
Edition Pugmalion, 2015.
Genre : Dark Romance, romance érotique, romance
» Les gens croyaient le plus souvent qu’ils étaient à l’abri en plein jour, que les monstres ne sortaient que la nuit. »
Résumé :
» La vengeance. La vengeance est le but ultime de Caleb. Il la prépare depuis douze ans. Pour réussir, son « arme » doit être vraiment spéciale. Elle sera un cadeau inestimable dont tout le monde parlera. La fille qu’il surveille de l’autre côté de cette rue passante est parfaite. Elle est différente de ses proies habituelles. Elle n’est pas consentante, elle n’est pas vendue par son père, elle ne lui a pas été envoyée… Elle sera sa conquête. Dans ce huis-clos étouffant, le bonheur est-il encore possible ? »
Mon avis :
Première découverte du genre dark romance et première déception. L’histoire : Livvie, enlevée par un certain Caleb, doit devenir une parfaite esclave sexuelle pour servir un dessein dont elle n’éprouve nullement la mesure. Sur fond de paysage orientaux et d’exotisme, l’intrigue s’enlise rapidement dans des répétitions et lourdeurs qui écartent du sujet principal.
Le but de ce genre est de développer une intrigue où l’héroïne est en position de faiblesse et de soumission par rapport à un homme sur fond de violences sexuelles. Le genre débarque en France, mais c’est aux États-Unis qu’il s’est fait connaître. Aimant les romances et suivant l’actualité littéraire, je souhaitais découvrir cette tendance. Force est de constater que ce genre n’est pas pour moi…
Captive in the dark est un livre qui se veut trash et violent mais qui oscille tout de même vers un certain romantisme à l’aide du syndrome de Stockholm. Presque comme si l’auteur se situait dans un entre deux et voulait choquer le public en douceur par ce biais. Aller vers une violence douce pour que l’histoire paraisse moins dure ? Ce sentiment d’ambiguïté face à la violence aurait pu être forte intéressante mais n’est malheureusement qu’une ébauche à ce qui aurai pu être une intrigue dérangeante parce que fascinante, à la manière de Lolita de Nabokov. Les personnages sombres ne le sont que parce qu’ils y ont été forcés et habitués mais l’on sent que ce n’est qu’une façade. L’aspect psychologique, que l’on attend et qui m’a incité à lire ce livre, n’est pas mise en avant et les rares fois où elle l’est l’auteur tourne en rond et ne va pas au cœur du sujet.
L’écriture ne m’a absolument pas convaincu puisque absence de style il y a. Les phrases sont simples, ce qui aurait pu rendre l’histoire plus dérangeante face à un style épuré m’est apparut comme banal et peu encourageant à lire.
En conclusion, l’idée de départ correspond à ce que l’on s’attend en entrant dans le genre mais l’écriture fade et l’histoire lourde et bancale en font un livre trash qui malheureusement n’est que cela et ne développe rien d’autre.
Je ne suis pas certaine de relire ce genre, car j’ai l’impression que nous sommes loin de la profondeur de la psychologie que j’y attend. J’y vois, et j’en suis horrifiée et choquée, une banalisation de la violence et uniquement cela. Ceci n’est que mon point de vue, cette lecteur est personnelle et je pense que chacun aura un ressenti différent suivant sa sensibilité et ses idées.
Ce livre est pour un public averti, des scènes sexuelles violentes y sont mises en avant.
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J’ai lu de rares avis similaires au tien, et honnêtement, je sais que je ne pourrais pas cautionner les propos du livre.
Si en plus ce n’est pas bien écrit…
Je pensais vraiment trouver autre chose au sein du livre, quelque chose de plus complet et complexe, de plus psychologique et angoissant mais malheureusement je n’ai rien trouvé de tout cela et l’écriture est vraiment trop simpliste pour un livre de ce genre.
Dommage…
En effet, je voulais me faire mon avis et voila…
Les scènes sexuelles relèvent du SM?
Oui du SM, le personnage masculin la prépare à devenir une esclave sexuelle, un objet, il faut qu’elle oublie son humanité et sa conscience et qu’elle ne soit plus qu’une chose face aux désirs de l’homme. Il y a également un viol, les scènes sont dégradantes. Malheureusement, et c’est ce qui me choque, il n’y a pas d’aspect psychologique pour contrebalancer cela, ce n’est que du trash pour du trash et le semblant d’histoire autour est trop survolé pour vraiment entrer en ligne de compte.
C’est vrai que lu comme ça, ça semble plutôt choquant.
Ce livre fais quand même peur. Je ne sais pas si je le lirai un jour ou l’autre
Je suis de ton avis, je voulais le lire par curiosité, en ayant entendu parler du genre mais je ne suis absolument pas convaincue, parce qu’il n’y a pas d’aspect psychologique autour de cette histoire, c’est juste un prétexte pour faire du trash. Mais ce n’est que mon point de vue.
Ah dommage 😦 en mm temps on peut pas toujours lire des pépites 😉
Exactement et je voulais me rendre compte de ce qu’était ce genre.
Ce n’est certainement pas pour moi… Bonne chronique très éclairante!
Je ne pense pas non… Merci, j’ai essayé de donner mon ressenti et mes arguments =)
Euh… non, sans moi. Je ne comprends même pas comment on peut avoir l’idée d’un tel genre littéraire
Je voulais me rencontre compte de ce que c’était et cela ne m’a pas convaincue…
Tu as eu raison, la meilleure façon de se faire un avis reste de lire le livre en question 😉
Peut être que ça pourrait me plaire !
Je serai curieuse de lire ton avis…
Ou ch, je crois que c’est pas pour moi
Je crois également !
C’est tout à fait ce que je pense sur le message transmis par cette histoire. Ma chronique arrive… Je la remanie et j’ai du mal à écrire les mots justes pour transmettre mes pensées.
J’irai la lire; je comprend ce que tu ressens par rapport au fait de trouver les mots justes, il n’est pas simple d’écrire sur ce genre d’histoire… Je pense qu’il faut laisser parler ses sentiments face à une telle lecture car c’est très personnel.
J’étais curieuse de celui ci mais pas sûre que je lise, le genre de l’histoire n’est pas trop pour moi
Je ne peux pas la recommander il est certain…
Je peux comprendre l’attente psychologique : c’est aussi une chose qui, effectivement, pourrait m’intéresser également mais vouloir faire de l’érotique et du romantisme sur fond d’enlèvements, de viols, de syndrome de Stockholm… Non, je suis désolée, même avec un bon style, l’idée me dérange fondamentalement. Il faut vraiment n’avoir jamais écouté une victime parler de son calvaire pour trouver cela attirant =/
Effectivement, j’étais curieuse de voir la profondeur d’une telle lecture, son impact, je l’ai lu et j’y vois uniquement une banalisation de la violence sous prétexte de faire de l’érotisme et cela est profondément choquant…
Merci pour cette chronique, je sais maintenant que je ne perdrais pas mon temps à lire cet ouvrage ! L’aspect psychologique est un élément important pour que je lise ce type de livre… Puisqu’on est uniquement dans la banalisation de la violence, je passe mon tour…
En enlevant cet aspect psychologique cela change complètement le sens du texte et pas en bien…
Ça fait d’une certaine manière l’éloge de la violence… :s
Exactement !
Ouh là, ce n’est pas du tout mon genre, je passe mon tour 🙂
Je ne pense pas en effet qu’il te plaise…
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Je dois admettre avoir déjà eu peur en lisant la chronique.
Je passe mon tour.
Je pense en effet que cela ne te plaira pas, je crois que ma curiosité m’a perdue sur ce coup là !
Aha, on a tous des erreurs de parcours 😉
Malgré ce que tu en dis, il me tente toujours ^^ Je n’ai jamais lu de romance de ce genre, donc j’aimerais bien m’en faire mon propre avis et voir ce que ça donne! 🙂
Je pense en effet que le mieux sur ce genre de lecture est de ce faire son avis personnel, c’est une lecture tellement spéciale que je pense qu’elle résonnera différemment en beaucoup d’entres nous.
Ce livre c’est une catastrophe, comme toi je voulais essayer ce genre, je me disais qu’enfin si on pouvait s’exprimer sur le viol de façon réaliste pour expliquer ses effets etc ça serait un pas vers la compréhension des victimes mais ce livre a l’effet contraire. C’est justement la culture du viol et ses fantasmes qui sont mis pleinement en avant.
Voilà c’est également ce qui m’a gênée cette ambiguïté par rapport à la violence…